L’humidité et le bois
Le bois contient toujours une certaine quantité d’eau, soit liquide et libre à l’intérieur des cellules, soit retenue par les parois cellulaires. Il a la propriété d’absorber l’eau ou l’humidité qui se trouvent placées à son contact.
Les troncs des arbres abattus sont appelés les grumes. Une grume peut contenir plus d’eau que de bois. Lorsque l’eau s’évapore, il ne restera que l’eau dans les cellules. Le départ de cette eau peut entrainer des retraits et des déformations. En fonction de la température et de l’humidité de l’air ambiant, les bois peuvent gonfler l’hiver ou se rétracter en été. Les conséquences sont :
- La déformation du bois (avec gerçures, craquements, fentes…)
- L’apparition d’altérations biologiques (insectes, champignons) donc une perte de la solidité du bois
- La baisse de l’isolation en est également une conséquence
- Le désordre esthétique est aussi facilement constatable.
- La durabilité du bois
On appelle ainsi la propriété que possèdent les bois de résister à un degré plus ou moins important aux agents de destruction, et en particulier à la pourriture.
Les matières protectrices (résines…) se trouvent surtout localisées dans le bois parfait, l’aubier contenant au contraire des matières nutritives favorables à l’attaque des insectes ou des champignons. Le duramen est donc plus résistant que l’aubier.
L’imprégnabilité du bois
L’imprégnabilité est l’aptitude d’un bois sec à se laisser pénétrer par un liquide. Les degrés d’imprégnabilité varient suivant l’espèce de bois et suivant la aprtie considérée, bois parfait ou aubier.
Quelle que soit l’essence choisie, le bois est soumis à de nombreuses agressions: insectes xylophages, champignons ou encore conditions climatiques difficiles.